La journée de sensibilisation au harcèlement scolaire a été créée il y a 4 ans pour alerter la société sur ce véritable fléau qui sévit dans un milieu protégé : l'école.
En France 1 enfant sur 10 serait victime de ces violences.
C'est en 2015 que la ministre de l'éducation nationale Najat Vallaud Belkacem institue cette journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
700 000 enfants seraient victimes chaque année de brimades, moqueries, mises à l'écart, voire de violences physiques. Un véritable fléau qui perturbe la vie et la scolarité des enfants et laisse parfois des traces indélébiles.
Comment définir le harcèlement ?
Le harcèlement est un ensemble d'attaques et de sollicitations répétées qui a pour but d'épuiser ou de tourmenter sa victime.La violence peut être morale, psychologique, ou physique.
Une violence que l'on imagine plus volontiers entre deux adultes et qui pourtant sévit largement en milieu scolaire.
On y retrouve les mêmes mécanismes :
-un rapport de force et de domination d'un élève ou d'un groupe d'élèves sur un autre.
-des agressions répétées, régulières, sur une longue période
-une victime isolée, plus petite, plus faible physiquement et dans l'incapacité de se défendre
Le harcèlement se joue des différences ou de l'apparence physique:
-poids, taille, couleur ou type de cheveux, handicap, identité ou orientation sexuelle (réelle ou supposée).
Le harcèlement scolaire se développe surtout en fin d'école primaire ou au cours des années passées au collège.
Le climat dégradé de l'établissement scolaire est un facteur supplémentaire, notamment lorsque l'équipe éducative tarde à identifier le harcèlement.
Détecter le harcèlement, libérer la parole des victimes
Parce que le harcèlement passe parfois inaperçu aux yeux de l'équipe éducative, certains professeurs choisissent d'en parler ouvertement aux élèves, ou d'inviter un psychologue dans la classe.Mettre des mots sur des comportements répréhensibles, pointer les harceleurs et détecter les victimes...les professeurs doivent être formés sur ce sujet.
Car les victimes, souvent honteuses, ont peur des représailles et se murent dans le silence.
Il faut parfois des années à une victime pour oser évoquer ces violences à son entourage.
Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h