Dans l'affaire du chauffeur à l'origine de l'incendie du pont Mathilde, le parquet avait fait appel du jugement en première instance. Le parquet ne conteste pas la peine prononcée mais l'appréciation de maîtrise du camion. Une audience avait lieu ce jeudi 28 mai.
L’ accident, à l’origine de l’incendie du pont Mathilde à Rouen, le 29 octobre 2012, avait provoqué la fermeture du pont pendant 21 mois.
Un premier procès en avril 2014
Le chauffeur du poids lourd qui s'était embrasé avait écopé, en première instance, de 8 mois de prison avec sursis et 2 mois de suspension de permis. Une peine dont le parquet de Rouen avait fait appel quelques jours plus tard. Une nouvelle audience avait donc lieu ce jeudi après-midi, 28 maiAucun élément nouveau dans le procès en appel
Le défaut de maîtrise du véhicule n’a pas été reconnu en première instance. La vitesse excessive du poids lourd et l’usage de produits stupéfiants n’avaient pas été retenus dans le premier procès.C’est justement sur ce point que le parquet avait fait appel en mai 2014.Une requalification juridique avant le procès civil
Le procureur général veut faire reconnaître l’usage de stupéfiants dans sa forme aggravée, le défaut de maîtrise du véhicule. Des éléments importants avant le procès civil. Il a requis un retrait de permis de 8 mois pour le chauffeur.La cour d'appel rendra son arrêt le 1er juillet prochain