Une cinquantaine de citoyens et de membres d'associations de défense des sans-papiers se sont retrouvés cet après-midi devant le Centre de Rétention Administrative de Oissel pour y dénoncer les conditions de vie des retenus. Certains se plaignent de mauvais traitements à leur encontre.
Derrière les murs du Centre de Rétention Administrative de Oissel sont retenus une quarantaine d'hommes et une dizaine de femmes.
Certains retenus se sont plaints ces derniers mois de mauvais traitements, de racisme et de conditions indignes de rétention.
Des migrants se sont même insurgés contre des violences policières prétendument subies. Des accusations réfutées par la Préfecture de Seine-Maritime.
Le 5 février dernier un sans-papier du Centre a même été condamné à trois mois de prison ferme pour violences sur des policiers, alors qu'il avait lui même porté plainte pour des violences policières à son égard." Nous démentons les violences policières. Le Préfet réaffirme son soutien aux fonctionnaires de police du CRA de Oissel malgré les menaces dont ils sont victimes"
Le mois dernier, plusieurs dizaines d'adultes avaient également commencé une grève de la faim pour dénoncer leurs mauvaises conditions de rétention : non accés aux soins, vétusté des installations, manque d'eau chaude dans les douches...
Les associations ont ainsi déployé des banderoles ce samedi 15 février devant le Centre de Rétention, et scandé des slogans de soutien aux personnes retenues.
Centre de Rétention Administratif de Oissel,
Avec Bernard Rio, Comité catholique contre la faim et pour le développement
Pierre Toutain, Association havraise de soutien aux immigrés
Kevin-Emeric Théry, membre de l'Observatoire du CRA de Oissel