Les produits de l'agriculture biologique représentent....2,7% de l'alimentation des cantines scolaires. L'article de la proposition de loi écologiste visant à porter cette proportion à 20% a été rejeté avant l'été
La cause de l'alimentation bio avance à "un train de sénateur". En mai dernier la loi "visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation" a été adoptée, sans l'article fixant à 20% la part du bio dans les cantines des établissements publics.
Pour ses partisans, cette mesure aurait été un bon levier pour développer l'agriculture bio en France. Les exploitants auraient eu la garantie de ventes importantes et sûres. "La fonction crée l'organe".
Les élus qui ont voté contre plaident l'insuffisance de ces produits bio, qu'il aurait donc fallu importer.
La loi amendée met toutefois l'accent sur l'achat de produits locaux et de saison. Elle va être réexaminée à l'assemblée nationale.
"L'État, les collectivités territoriales et les établissements publics incluent dans la composition des repas servis dans les restaurants collectifs dont ils ont la charge 40 % de produits issus d’approvisionnement en circuits courts ou de proximité, ou répondant à des critères de développement durable, notamment la saisonnalité des produits."
Dossier de Jean-Marc Pitte, Stéphane l'Hôte et Philippe Derouet
Intervenants :
Catherine Morin-Dessailly, sénatrice "Nouveau Centre"
Frédéric Marchand, Adjoint au maire de Rouen