A seulement 14 ans, Manon est l'une des plus jeunes Françaises à être porte-drapeau de ces commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale.
La grâce matinée le 11 novembre, Manon Angrand ne connaît pas. Depuis un an, l'adolescente est devenue porte-drapeau des cérémonies officielles. Ce matin du 11 novembre 2022, elle doit se mettre sur son 31 : béret sur la tête, cravate, chemise, jean et veste. "Sans oublier la sangle pour tenir le drapeau, le drapeau, des gants et une écharpe", nous montre la jeune fille.
Et pour se préparer, la jeune fille peut compter sur l'aide de son père. "Elle aime bien que je l'assiste, que je l'aide. C'est une énorme fierté qu'elle soit porte-drapeau !"
Ce vendredi matin, direction le monument aux morts de 14-18 à Petit-Couronne. Manon porte le drapeau d'origine des anciens prisonniers de guerre de la commune. C'est Serge Guérard qui lui a confié. Le président du comité local des anciens combattants prisonniers de guerre avait repéré la jeune fille il y a plusieurs années. "Il y a 4 ou 5 ans elle me posait plein de questions. Je lui répondais. Deux ans après, notre porte-drapeau est parti, j'ai pensé à Manon qui avait fait un premier pas vers nous. Maintenant elle est à nos côtés."
A seulement 14 ans seulement, Manon est une des plus jeunes porte-drapeau de France. Une mission qu'elle prend très à cœur :
Je suis heureuse de rendre hommage aux gens qui sont morts pour nous, pour notre liberté.
Manon, porte-drapeau
D'autres cérémonies l'attendent : le 5 décembre, le 19 mars et le 8 mai. Son enthousiasme et sa démarche ont évidemment séduit les autres porte-drapeau qui espèrent accueillir encore plus de jeunes et ainsi voir perdurer le devoir de mémoire.