139 salariés travaillent au service blanchisserie de l'hôpital Charles Nicolle à Rouen. Ils dénoncent ce vendredi 15 février une réorganisation de leurs horaires de travail.
C'est un service de l'ombre au CHU de Rouen. Mais sans la blanchisserie, pas de draps, pas de chemise de nuit propre au sein de l'établissement hopsitalier.
Chaque année, ce sont ainsi plus de 7000 tonnes de linge qui sont traités pour Charles Nicolle mais aussi pour les maisons de retraite, les crèches, les centres de rééducation de la région.
Ce vendredi 15 février, près de 30 personnes se sont mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail et la réorganisation de leur service. C'est la quatrième fois qu'ils se mobilisent.
D'après la CGT, la Direction prévoit la mise en place :
- d'une plage horaire de travail de 5h à 20h
- d'un week-end travaillé sur 4
La CGT dénonce donc l'aggravation des conditions de travail des agents au prétexte d'une production de linge supplémentaire. Une nouvelle organisation qui devrait être mise en place d'ici quelques jours.
Les agents réclament donc aujourd'hui des embauches pour renforcer les équipes. Ils refusent la mise en place du week-end travaillé. Ils souhaitent qu'une étude soit menée sur les impacts de cette nouvelle organisation du travail.
Ecoutez Kévin Esse, agent blanchisseur au CHU de Rouen qui explique ses revendications. (Propos recueillis par Félix Bollez, Franck Levasseur)