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VIDEO. Mort de Célya : "fracas majeur à la tête", "coup de folie", ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur de la République

•Publié le 13/07/2024 à 10h17 •Mis à jour le 13/07/2024 à 12h41

Le corps d'une enfant de 6 ans, Célya, portée disparue en Seine-Maritime vendredi soir, a été retrouvé dans un bois près du véhicule du ravisseur présumé. Le suspect, le beau-père de l'enfant, a été interpellé tôt ce samedi 13 juillet 2024. Lors d'une conférence de presse ce midi, le procureur de la République a insisté sur la violence extrême qu'aurait subit Célya.

Ce qu'il faut savoir

Le corps de Célya, une enfant de 6 ans, portée disparue en Seine-Maritime dans la soirée du vendredi 12 juillet 2024, a été retrouvé dans un bois près du véhicule du ravisseur présumé à Saint-Martin-de-l'If.
Le suspect, âgé de 42 ans et souffrant de troubles du comportement, a été interpellé tôt ce samedi 13 juillet 2024, "armé d'un couteau", mais "sans heurt".
Lors d'une conférence de presse, le procureur de la République a indiqué que le décès de la fillette serait en lien avec un "fracas majeur à la tête".
Toujours selon le procureur, le suspect "souffre de troubles psychiatriques" et a été condamné à plusieurs reprises "pour des infractions en lien avec des produits stupéfiants".
La maman de Célya, actuellement hospitalisée, est actuellement auditionnée par les policiers. Elle décrit "un coup de folie" de la part de son conjoint avec qui elle vit depuis 2 ans.

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12h20. Fin de la conférence de presse.
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200 militaires mobilisés
200 militaires ont été mobilisés, ainsi que la SNCF et les hôpitaux de Seine-Maritime et les départements limitrophes, dans le but d'identifier le fugitif.
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Consommateur de produits stupéfiants
Le procureur de la République a également donné des précisions sur le profil de l'individu placé en garde à vue. Il a été condamné à cinq reprises depuis 2009 pour des infractions en lien avec les produits stupéfiants. Il serait lui-même consommateur. "Il a déjà été incarcéré pour ce type de faits." L'individu âgé de 42 ans n'était en revanche pas connu des services pour des faits de violences. Les gendarmes n'ont reçu aucune plainte pour de précédentes violences conjugales ni pour des violences sur Célya", ajoute Frédéric Teillet.
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9 plaies sur le corps de la maman
Toujours selon la maman de Célya, son compagnon avec qui elle vit depuis 2 ans "s'en serait pris violemment à Célya" en la plaquant au sol, poursuit le procureur. La maman serait intervenue pour protéger sa fille et aurait subit les premières violences. "Elle présente neuf plaies peu profondes", qui pourraient avoir été données par un couteau de cuisine. Son "état de santé physique va mieux".
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"Un coup de folie"
La maman de Célya, actuellement hospitalisée, est actuellement auditionnée par les policiers. Elle décrit "un coup de folie" de la part de son conjoint qui souffre de troubles du comportement. "Jamais il ne s'était montré violent". Selon elle, il aurait consommé de la cocaïne dans la journée.
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Le beau-père en garde à vue
Le beau-père de Célya, interpellé ce matin, a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre sur conjoint, pour tentative d'enlèvement sur mineur de moins de 15 ans et pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans.
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L'interpellation du meurtrier présumé a eu lieu peu après 6h ce samedi matin, toujours dans les mêmes bois où le corps de la fillette a été retrouvé. "L'individu était toujours armé d'un couteau mais s'est laissé interpellé sans heurt", précise le procureur de la République.
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"Un fracas majeur à la tête"
Le procureur indique que le "médecin légiste a procédé à un examen externe qui a mis en évidences des faits d'extrêmes violences majeures" sur le corps de la petite Célya. Le décès serait en lien avec un "fracas majeur à la tête".
Un scanner et autopsie seront pratiqués lundi.
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Début de la conférence de presse à 12h
Le procureur de la République Frédéric Teillet tiendra une conférence de presse à 12h depuis le palais de Justice de Rouen. Il sera accompagné du général commandant la région de gendarmerie de Normandie. La conférence de presse va démarrer dans quelques minutes.
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À propos du dispositif Alerte enlèvement
Adopté en France en février 2006, le dispositif Alerte enlèvement consiste à lancer une alerte massive en cas de rapt d'enfant mineur pour mobiliser la population dans la recherche de l'enfant et de son ravisseur. Il a été déclenché en France à une trentaine de reprises jusqu'à présent. Il n'est activé que si plusieurs critères sont réunis : il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition, la victime doit être mineure, son intégrité physique ou sa vie doivent être en danger et des éléments d'information doivent permettre de la localiser. Sa précédente activation remontait à janvier dernier, pour la disparition d'une petite fille d'un mois enlevée à l'hôpital de Meaux (Seine-et-Marne), qui avait été rapidement retrouvée saine et sauve avec sa mère, en situation de grande précarité.
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