Rouen : 9ᵉ ville de France où l'on passe le plus de temps dans les bouchons

D'après le classement de l'éditeur de logiciel GPS TomTom, les Rouennais ont passé plus de temps dans les embouteillages en 2023 que l'année précédente. Cette tendance est observée dans la plupart des grandes métropoles françaises.

En 2023, les Rouennais ont passé en moyenne 42 minutes par jour dans leur voiture pour effectuer leur trajet domicile-travail.

C'est ce que révèle la dernière étude de l'entreprise TomTom qui établit, chaque année, un classement des villes les plus embouteillées à partir de points de données GPS. Ils récupèrent en effet les données de trafic de près de 600 millions d'appareils connectés dans le monde.

Plus de temps dans les bouchons qu'en 2022

Ainsi, la ville de Rouen est classée en 9e position parmi les villes françaises les plus embouteillées en termes de temps perdu en raison du trafic. Paris, Bordeaux et Lyon occupent les premières places du classement, tandis que Clermont-Ferrand se place juste derrière Rouen, en 10e position.

Sur une année, les Rouennais ont passé au total 60 heures de temps de trajet en plus en raison des embouteillages. C'est plus qu'en 2022, où ils perdaient 56 h dans leur voiture à cause du trafic.

"900 000 déplacements en voiture par jour"

Ce temps moyen perdu est calculé à partir d'un trajet domicile-travail de 10 km, effectué deux fois par jour aux heures de pointe du matin et du soir. Selon l'étude de 2023, les Rouennais perdent 15 minutes et 52 secondes par jour à cause des bouchons.

Il faut rester prudent avec ces classements, par exemple, il est difficile de savoir quels morceaux de routes cela concerne. En dehors de quelques axes, Rouen n'est pas une ville structurellement engorgée.

Cyrille Moreau, adjoint à la mairie de Rouen en charge des transports

Cyrille Moreau, adjoint à la mairie de Rouen, en charge des transports, reste prudent concernant cette étude de TomTom. Il a également annoncé, pour l'année prochaine, la mise en place "d'hyperviseurs physiques et numériques". Ces derniers vont servir de compteurs afin de déterminer quels axes sont les plus engorgés.

"Nous avons un problème sur certains axes, notamment l'arrivée au niveau de l’autoroute A150 en allant vers le Havre, mais il faut savoir que nous avons 900.000 déplacements en voiture par jour, c'est très conséquent", explique Cryrille Moreau qui reconnaît également une fragilité en cas d'accident.

Le développement des mobilités douces

Le fait de rendre plus complexe et plus long le trajet d’une voiture en ville est aussi la traduction de politiques écologistes de mobilité selon Cyrille Moreau, qui constate que Paris, Bordeaux et Lyon - qui ont des maires socialistes et écologistes à leur tête - figurent en tête de classement.

"Depuis deux ans, on constate 15% de passager de plus dans les bus, une explosion du covoiturage; aussi parce que c'est nouveau et le nombre d'usagers à vélo a été multiplié par 2,5", ajoute-t-il. 

À Rouen, il y a aussi cette volonté de limiter la voiture individuelle, notamment pour réduire la pollution. C'est pour cette raison que l'adjoint aux transports insiste sur les récentes politiques de développement des transports doux qui ont été menées.

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