C'est une légende du panier, qui a signé sa première licence à Fécamp en Seine-Maritime, alors qu'il n'avait que dix ans. Trois décennies plus tard, Tony Parker est quadruple champion de NBA et finaliste pour rejoindre le "Hall of fame" de la ligue de basket-ball américaine. Une reconnaissance éternelle qui lui permettrait d'entrer encore un peu plus dans le panthéon du sport mondial.
C'est un nom qui ne peut échapper aux Français, ni aux fans de basket du monde entier d'ailleurs. Tony Parker, intègre la NBA en 2001, à 19 ans. Il rejoint les San Antonio Spurs, franchise texane emblématique des Etats-Unis. Il sort alors d'une saison pleine avec le Paris Basket Racing mais ne se doutait pas qu'il allait marquer l'histoire de ce sport.
Plus de vingt ans après ses débuts, samedi 18 février, Tony Parker apprend, comme une reconnaissance du travail accompli, qu'il est finaliste pour intégrer le cercle fermé des légendes : le "Hall of fame".
Le "Hall of fame", c'est quoi ?
C'est simple, le "Hall of fame" regroupe toutes les légendes du basket américain. A ce jour, près de 400 joueurs et entraîneurs en font partie. Une poignée donc sur les milliers de personnes qui sont passées par la NBA en plus de 75 ans d'existence.
Concernant le choix du prochain "hall of famer", c'est une commission issue de la ligue qui s'en occupe. Des décisionnaires totalement anonymes, la liste n'est pas accessible, tout comme les votes qui sont supprimés juste après l'élection finale. Cette année, l'heureux élu sera choisi le 1er mars.
Une légende formée en Seine-Maritime
Le jeune Tony Parker, signe sa première licence à Fécamp pour la saison 1992-1993. Il a dix ans mais a grandi avec un père basketteur professionnel aux Pays-Bas.
Alors le choix du ballon orange était déjà tout trouvé. Au gré des déplacements de ses parents et après un passage à Denain dans le Nord de la France, il arrive donc en Seine-Maritime. Après son année fécampoise, TP (prononcé "tipi") comme on le surnomme, enchaîne un cursus à horaires aménagés au collège Jean-Baptiste-de-La-Salle à Rouen. Puis il joue à Déville-lès-Rouen (1993-1996), et enfin à Mont-Saint-Aignan (1996-1997), où il termine la saison avec une moyenne de 33 points et 8 passes décisives. Hors-normes.
Une carrière fondée chez les Spurs
Lorsque le jeune talent arrive aux Etats-Unis en 2001, il rentre rapidement dans la rotation de l'équipe américaine et s'impose comme un titulaire indiscutable. Sur ses vingt ans de carrière professionnelle, il en passe dix-sept chez les Spurs et remporte quatre titres de champion NBA (2003, 2005, 2007 et 2014), le graal absolu.
Si le porte-étendard du basket français venait à intégrer ce "hall of fame", il rejoindrait ses deux anciens partenaires : l'Argentin Manu Ginobili et l'Américain Tim Duncan, avec qui il formait le "Big Three" qui a tant donné à San Antonio.
Cette reconnaissance, TP la tire déjà de ses pairs et de son équipe américaine.
Tony Parker, à jamais numéro 9
Tony Parker est déjà entré au panthéon de son club, les San Antonio Spurs en novembre 2019. Comme à l'accoutumé, la franchise retire le maillot du joueur pour le suspendre au plafond de leur antre : l'AT & T Center. En d'autres termes, dès lors qu'un maillot est retiré, plus aucun joueur ne pourra porter le numéro 9 que le Français a eu sur le dos lors de ses exploits.
Alors c'est une nouvelle étape qui se présente pour l'ancien international français. A-t-il réellement besoin de cette distinction pour marquer un peu plus le sport ? Pas vraiment, mais on n'arrête jamais l'esprit de compétition d'un sportif. Résultats du "Hall of fame" le 1er avril 2023, pour une cérémonie d'intronisation prévue le 12 août à Springfield, dans le Massachusetts.
