Suite à la demission de plusieurs conseilelrs municipaux granvillais, de nouvelles élections devaient être organisées au printemps dernier. L'appel de la mairie de Granville a été rejeté ce mercredi 19 juillet par le Conseil d'Etat. Mais le conseil municipal reste en place. Pour le moment.
C'est un feuilleton qui dure déjà depuis plusieurs mois. Le 10 janvier dernier, 14 conseillers municipaux granvillais démissionnent en même temps. Madame le maire, Dominique Baudry, qui essuie de nombreuses critiques depuis plusieurs semaines, dénonce alors "un putsch". Son conseil municipal, réduit à 22, ne peut plus siéger. De nouvelles élections doivent être organisées.
La première magistrate de la commune réussit à "retourner" l'une des ses "opposantes" pour atteindre le nombre de conseillers municipaux requis. Mais la manoeuvre est dénoncée par les démissionnaires auprès du tribunal administratif de Caen qui leur donne raison le 9 février. Le préfet de la Manche ordonne donc l'organisation de nouvelles élections municipales le 26 mars et le 2 avril 2017. Le scrutin n'aura pas lieu: la Ville fait appel. Le dossier finit par être transmis au Conseil d'Etat.
La plus haute juridiction a rendu sa décision ce mercredi 19 juillet: le Conseil d'Etat indique que ce n'est pas à la Ville de faire appel de la décision du tribunal administratif de Caen. L'appel est déclaré irrecevable. De nouvelles élections doivent donc avoir lieu.
Mais la bataille juridique continue: comme la Ville ne peut pas faire appel, ce sont les 23 conseillers municipaux qui ont saisi le tribunal administratif de Caen pour faire annuler le jugement du 9 février. La suite au prochain épisode.