Quel avenir pour la recherche ?

Après avoir manifesté au cours des dernières années, les chercheurs sont redevenus discrets dans leur laboratoire mais… que s’est-il passé réellement depuis les différentes réformes  ?

Depuis la création de l’Agence Nationale de la Recherche, le financement des laboratoires se fait sur la base de proposition de projets, créant de grandes disparités. Certains labos s’envolent et prospèrent alors que d’autres rencontrent de grandes difficultés…

Le reportage fait le point sur l’évolution de la recherche à partir d’exemples précis dans notre région, alors qu’une nouvelle loi est en préparation pour le mois de février…

Un magazine de Josiane Bouillet, Bernard Hostein-Aris, Eric Delwarde, Christophe Varone, Emmanuel Crémese

Le futur projet de loi sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche est en cours de finalisation, soumis en ce moment à différentes instances (le 18 février prochain, il sera présenté au CNSER, le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche).

www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

La Loi Sauvadet du 12 mars 2012 dite de résorbtion de la précarité dans la Fonction Publique se traduit dans les grands organismes de Recherche (INRA, CNRS, INSERM…) par la fin des CDD pour de nombreux chercheurs, ingénieurs et techniciens. La loi prévoit une CDI sation au bout de 6 ans de CDD, mais faute de postes à pourvoir, les organismes ne renouvellent pas les contrats du personnel précaire, bien avant les 6 ans fatidiques, de peur d'être pris en défaut. Cette situation est préjudiciable pour les précaires, mais aussi pour les laboratoires, qui ont le financement pour payer les salaires, mais doivent se séparer de personnels performants et au fait des projets en cours, pour en réembaucher d'autres, qui doivent reprendre les projets à zéro.

http://sauvonslarecherche.fr

www.collectif-papera.org

L'ANR, créée en 2005 représente un guichet unique auquel les équipes s'adressent pour obtenir des financements sur leurs projets. Mais ces dernières années, les crédits récurrents des laboratoires ont diminué, l'ANR a draîné tous les financements. Résultat, comme elle ne peut financer que 15 à 20 % des projets qui lui sont soumis, il devient parfois difficile aux chercheurs d'avoir les moyens de faire fonctionner leurs labo.

www.agence-nationale-recherche.fr

http://www.neuroscience.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/index.html

http://www.ibgc.u-bordeaux2.fr/