L'association prend position alors que le sort de l'avenir des ruines va bientôt se jouer au cours d'une réunion à la préfecture du Limousin
Le 10 Juin 1944, 642 personnes, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés à Oradour-sur-Glane, victimes de la barbarie du régime nazi, et le village était incendié.
Le président de SOS Racisme 87, Hughes Mathieu, rappelle que "le lieu de mémoire et de recueillement est en péril, faute de moyens suffisants" près de 70 ans plus tard. Il estime que si le Centre de la Mémoire constitue "un magnifique outil susceptible de perpétuer le message de mémoire et de paix, il est indissociable des ruines pour témoigner des ravages de l'idéologie du régime nazi, incarnation du mal absolu".