Voix discordantes et désaccords sur la place publique. Voici un retour sur quelques prises de position qui ont marqué l'actualité pendant les 14 mois de présidence Hollande, jusqu'au récent limogeage de Delphine Batho.
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Avec AFP
CANNABIS
Juin/octobre 2012 : le Premier ministre Jean-Marc Ayrault rappelle à l'ordre tour à tour deux de ses ministres, l'écologiste Cécile Duflot (Logement) et Vincent Peillon (Éducation), qui se disent favorables à la dépénalisation du cannabis. "
Ce n'est pas la position ni du gouvernement, ni du président de la République", corrige-t-il.
LE TWEET DE VALÉRIE
Le 12 juin 2012, la compagne du chef de l'État Valérie Trierweiler crée la stupeur en adressant sur Twitter ses encouragements à Olivier Falorni, dissident PS opposé aux législatives à Ségolène Royal, l'ex-compagne de François Hollande. Une "
erreur", reconnaît-elle quelques mois plus tard.
FLORANGE
Le 19 octobre, M. Hollande recadre Jean-Pierre Jouyet, le futur président de la Banque publique d'investissement (BPI), qui a comparé l'aciérie de Florange (Moselle) à un "
canard boiteux". Début décembre, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui plaide pour une nationalisation temporaire du site, propose sa démission quand il découvre que Jean-Marc Ayrault préfère un accord avec le PDG d'ArcelorMittal.
A. Montebourg reste sur ses positions mais ne quitte pas le gouvernement.
TENSIONS AVEC LES ÉCOLOGISTES
Le 9 novembre, M. Hollande juge "possible" un départ des deux ministres écologistes du gouvernement, mais "
ne le souhaite pas". Le même jour, le chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé s'était interrogé sur la participation de son parti à l'équipe Ayrault après des "
annonces très en faveur des entreprises sans contreparties et sans conversion écologique".
"LIBERTÉ DE CONSCIENCE"
Le 20 novembre, alors que les manifestations contre le mariage homosexuel battent leur plein, le président Hollande reconnaît la possibilité pour les maires hostiles d'invoquer leur "liberté de conscience" afin de déléguer leur signature à un adjoint. Face au tollé, François Hollande assure que la loi "
va s'appliquer partout, dans toutes les communes".
LE SÉISME CAHUZAC
Le 19 mars 2013, M. Hollande décide de mettre "
fin aux fonctions de Jérôme Cahuzac, à sa demande", après l'annonce par le parquet de Paris d'une information judiciaire pour des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale visant le ministre du Budget. Le scandale devient une affaire d'Etat quand M. Cahuzac avoue le 2 avril avoir possédé un compte caché en Suisse et transféré ces fonds à Singapour. M. Hollande fait voter dans la foulée une loi de transparence de la vie publique et impose aux ministres de publier leur patrimoine.
AUSTÉRITÉ
Plusieurs ministres -Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et Benoît Hamon- demandent début avril une inflexion de la politique économique et sociale comme réponse supplémentaire à la crise politique déclenchée par l'affaire Cahuzac. "
Aucun ministre ne peut remettre en cause la politique qui est conduite, qui n'est pas l'austérité", prévient M. Hollande.
UN PATRON A BERCY
Le numéro deux du gouvernement, Laurent Fabius, juge mi-mai que Bercy a "
besoin d'un patron", dans une allusion aux divergences entre Pierre Moscovici (Economie) et Arnaud Montebourg.
BATHO POUR L'EXEMPLE
Delphine Batho est limogée après avoir jugé "
mauvais" le projet de budget 2014, qui marque une baisse importante des crédits alloués à son ministère de l'Ecologie.