Poursuites inutiles, selon le parquet de Poitiers. Le "poète-escaladeur" s'était introduit pendant une heure dans la centrale nucléaire de Civaux en mai 2012. Il voulait un procès public pour expliquer son geste; il ne l'aura pas.
Cet homme aime prendre de la hauteur et dénoncer dans les médias ce qui lui semble injuste ou contestable. Parfois il se présente à une élection présidentielle (celle de 2012).Parfois on le retrouve parfois perché sur la façade de l'Hôtel de Ville de Limoges ou de Rennes, parfois jetant des tracts depuis les toits du Palais des Festivals de Cannes.Son intrusion dans la centrale de Civaux (86) avait pour but de dénoncer les failles dans le service de sécurité du site nucléaire. Plutôt réussi. Mais poursuivi en juillet dernier devant un tribunal correctionnel, les juges se déclaraient incompétents en estimant qu'il devrait être jugé devant une juridiction militaire puisque la centrale relève de la Défense nationale.
Le procureur de Poitiers ne l'a pas entendu ainsi. Hervé Couasnon ne sera pas jugé. Sans doute prépare-t-il déjà un nouveau coup d'éclat...