Les salariés du constructeur de voitures sans permis sont inquiets après la liquidation judiciaire d'Heuliez. JDM serait aujourd'hui proche de la cessation de paiement et ses salariés adressent une lettre à Ségolène Royal pour réclamer de l'aide.
Le constructeur de voiture sans permis emploie 40 personnes à Cerizay et subit aujourd'hui les contrecoups des ennuis d'Heuliez SAS car son actionnaire principal n'est autre que le groupe BGI, le dernier propriétaire qui a mené Heuliez à la liquidation judiciaire.
Les ventes de JDM Automobiles ont chuté en même temps qu'Heuliez SAS s'enfonçait dans les difficultés alors que les ventes d'un nouveau modèle lancé en 2012 étaient prometteuses.
Aujourd'hui, les représentants des salariés adressent un courrier à Ségolène Royal pour faire part de leur inquiétude et demander un financement de la part de la région Poitou-Charentes: "Comme vous le savez, JDM est en grande difficulté,et,si aucune solution n'est trouvée dans les 15 jours, ce sera le dépôt de bilan pour nous et le licenciement de 40 personnes" écrivent-ils à la présidente de Région.
Ils affirment que l'actionnaire principal, BGI, n'a plus les moyens financiers de les soutenir et "recherche donc un repreneur".
Ils demandent à la Région d'effacer les dettes
Les salariés demandent une aide financière rapide de la part de la région car un repreneur serait intéressé. Il promet une reprise des commandes, mais pose des conditions à cette reprise en particulier l'effacement des dettes très importantes de JDM. "Notre actionnaire actuel a accepté d'abandonner toutes ses créances. Nous savons que l'Etat est aussi prêt à faire un effort...Mais nous avons compris que les discussions avec la Région Poitou-Charentes étaient bloquées. Pourquoi??!...Est-ce qu'un salarié de JDM vaut moins qu'un salarié d'Heuliez?" questionnent les représentants du personnel.