Le phénomène est bien connu des météorologistes, il s'agit d'inversion de températures, courant en hiver, sauf que cette année, il est plus long que d'habitude
Au petit matin, le thermomètre affichait 12 degrés à Saint-Léger-la-Montagne à 700 mètres d'altitude, alors qu'en plaine à Brive par exemple, il faisait moins six degrés. De même à Limoges, dans le centre ville, la température ne dépassait pas les moins 4, et à Limoges-Bellegarde, +4 degrés.
Le phénomène s'explique par un anticyclone placé sur l'Europe centrale. Il provoque de l'air chaud en altitude et froid et sec en plaine. Mais dans la journée, grâce au soleil, les températures basses des plaines augmentent, ainsi à Limoges, il fera 13 degrés, mais toujours plus chaud à Saint-Léger-la-Montagne, où il fera 17 degrés.
Ce phénomène d'inversion des températures n'est pas rare en hiver, mais cette année, il s'est installé, puisqu'il doit durer encore toute le reste de la semaine, week-end compris.
Une des conséquences, c'est la pollution. L'air chaud en altitude empêche le vent de circuler en plaine, les polluants ne peuvent donc pas se disperser. Du coup, le taux de dioxyde d'azote à Guéret ou celui des particules fines à Saint-Junien et Brive est supérieur à la norme régionale, sans conséquences sanitaires.