Avec Eric Tabarly et Bernard Moitessier, Jean Lacombe figure, dans les années 1960 parmi les grandes célébrités de la voile.
Réalisation : Fabienne Issartel
Coproduction : France télévisions et AMIP
A l’aube de la plaisance moderne, il a traversé l’Atlantique sur le premier voilier en polyester.
Parisien et petit artisan maroquinier, il ne connaît absolument rien ni à la mer, ni à l’architecture navale quand il imagine, puis construit lui-même son premier bateau en 1954. Des bouquins de grands navigateurs comme ceux de Slocum, de Bernicot ou Gerbault, et quelques ouvrages techniques de construction navale, lus avec passion, lui suffisent pour envisager l’allure de son premier bateau qu’il veut manœuvrer seul à travers l’Atlantique.
Aventurier plus que marin de compétition, Jean Lacombe fit de l’Atlantique nord, tempétueux et froid, son domaine d’élection. Marginal, enthousiaste, il accepta délibérément une vie précaire à New York où il s’était établi dès les années cinquante pour assouvir dès qu’il le pouvait, sa passion dévorante de navigations sur des bateaux qu’il voulait absolument de taille modeste (de 5,48 à 7,42 m).
Le 24 mars, le Prix du film documentaire 2014 a été décerné à « Moi, Jean Lacombe, marin et cinéaste » par Les Mémoires de la Mer de la Corderie Royale de Rochefort (Charente Maritime).
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