C'est ce que viendrait d'annoncer François Hollande au président des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. L'Elysée ne confirme pas pour l'instant cette fusion.
L'information vient d'être révélée par nos confrères de Ouest France prenant à contre-pied toutes les informations diffusées depuis hier qui mettaient en avant un scénario d'alliance avec la région Centre.
Jacques Auxiette aurait affirmé aujourd'hui que c'est le président de la République en personne qui lui a annoncé cet arbitrage.
Ouest-France rappelle que Jacques Auxiette, président des Pays de la Loire, Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et ancienne présidente de la région Poitou-Charentes et Jean-François Macaire, l'actuel président de région s'étaient rencontrés la semaine dernière pour étudier l'hypothèse d'une fusion de leurs deux régions. Ségolène Royal avait alors annoncé publiquement sa préférence pour ce rapprochement entre Poitou-Charentes et les Pays de la Loire.
Dans cette configuration, la Bretagne resterait seule et à quatre départements sans la Loire-Atlantique car il semble acquis que les régions font fusionner par bloc dans un premier temps. Des manifestations sont déjà annoncées pour demain dans plusieurs villes bretonnes.
Sur son compte Twitter, Jacques Auxiette tempère cette annonce en conditionnant le rapprochement avec le Poitou-Charentes à un contrat d'association avec la Bretagne, ce qui créerait une grande région de 9 millions d'habitants avec la première façade maritime et touristique de France.
Comité #reformeterritoriale : la perspective fusion @paysdelaloire + @poitoucharentes que si contrat association avec @regionbretagne
— Jacques Auxiette (@JacquesAuxiette) 2 Juin 2014
Info ou intox, pour l'instant il est bien difficile d'être catégorique. La réforme territoriale doit être annoncée officiellement demain mardi par François Hollande.
On se perd depuis plusieurs jours en conjectures sur les multiples possibilités de fusion. Il semblait acquis hier que notre région allait se rapprocher du Centre. Les derniers arbitrages rendus ce lundi par l'Elysée démentiraient ce scénario et suivraient les souhaits exprimés à la fois par Jacques Auxiette et Ségolène Royal. Un arbitrage qui va à l'encontre de celui prôné par les élus UMP de la région et par de nombreux élus charentais qui eux privilégient les liens avec l'Aquitaine.