C'est dans cette salle, conçue sur le principe du "naming", que le CSP Limoges dispute ce soir le match des champions face à Nanterre. Ce mode de parrainage d'une enceinte sportive peut-il intéresser Limoges, en quête d'un nouvel équipement pour le CSP?
Le "naming" est un système de parrainage d'une enceinte sportive par une marque.
En clair, une marque accole son nom à une salle, et en échange de cette publicité, elle participe au financement de l'équipement.
Ce partenariat est prévu pour une durée limitée dans le temps, généralement entre 15 et 30 ans.
Un concept à la mode
Très répandue aux Etats-Unis, cette pratique a fait son apparition en France il y a quelques années.Le premier "naming" français concerne la "MMArena du Mans", inaugurée en 2010.
Montpellier a suivi cette voie avec le "Park&Suites Arena" en référence à la chaîne hôtelière Park&Suites.
A Lyon, le Matmut Stadium a été le premier stade de rugby à être parrainé.
De Rouen à Limoges...
Inauguré en 2012, la Kindarena de Rouen est donc le fruit d'un partenariat avec la marque Kinder, appartenant au groupe Ferrero.Le parrainage est prévu pour 10 ans, et la participation de la marque au financement et à la gestion du stade s'élève à 500 000 euros par an.
A l'heure où Limoges s'interroge sur son futur palais des sport, est ce que ce concept pourrait donner des idées aux élus et aux chef d'entreprises limougeauds.
Reportage de François Clapeau et Henri Simonet. Montage de Bastien Boulesteix.
Les intervenants dans ce reportage sont :
Frédéric Sanchez : Président de la communauté agglo de Rouen
Jean-Marc Dupraz : Entraineur Limoges CSP
Frédéric Forte réclame une nouvelle salle
Dans l'interview accordée à L'Equipe, le président du CSP émet des doutes sur la capacité de Beaublanc à accueillir l'Euroligue."C'est un palais des sports qui a trente ans, qui arrive au bout du bout. Les exigences de l'Euroligue augmentent chaque année".
Faut-il en conclure que, malgré les travaux réalisés cet été, les représentants de l'Euroligue pourraient ne pas valider Beaublanc lors de leur contrôle le 2 octobre prochain ?
Frédéric Forte entrevoit les limites de la salle actuelle : "Peut-on continuer dans une enceinte où on ne peut inviter personne car tous les billets sont vendus à l'avance, où il y a peu de VIP, peu d'accès pour les personnes à mobilité réduite, où on continue à recevoir les partenaires sous une tente à 300 mètres de la salle?"