Un homme était retranché depuis le début d'après-midi dans l'hôtel Continental situé face à la gare dans le centre-ville de Poitiers. Il a été interpellé par les forces de l'ordre. L'homme n'était pas armé contrairement à ce qu'il semblait affirmer.
Cet homme avait loué une chambre à l'hôtel Continental depuis une quinzaine de jours. Il était censé quitter les lieux aujourd'hui à midi mais quand les propriétaires de l'établissement sont venus lui réclamer la somme qu'il leur devait, il a refusé de s'en aller, affirmant qu'il faudrait le déloger de force et qu'il était armé.Prévenues, les forces de police ont immédiatement installé un périmètre de sécurité en condamnant toute circulation boulevard de Solférino dans la mesure où l'une des fenêtres de la chambre du forcené donnait sur cette rue fréquentée. Alors que les hommes du GIPN de Bordeaux étaient appelés et se trouvaient sur la route, deux policiers poitevins ont continué à négocier avec cet homme qui avait utilisé une armoire de sa chambre pour condamner sa porte.
A un moment de la négociation, les policiers lui ont proposé une cigarette et en voyant ses mains nues, ils se sont rendus compte que le forcené n'avait pas d'arme sur lui. Ils l'ont alors interpellé et l'ont évacué en ambulance en le faisant prendre en charge par une équipe médicale du SAMU. Il est à l'heure actuelle en garde à vue et ce sont les magistrats qui décideront des suites à donner à cette affaire.
Les policiers chargés de l'enquête précisent que le forcené possédait des antécédents psychiatriques. Quant à l'équipe du GIPN de Bordeaux qui se rendait à Poitiers, elle a fait demi-tour en apprenant l'issue favorable de ce fait divers qui a perturbé pendant quelques heures le quartier de la gare.
Reportage d'Isabel Hirsch et Marie Benoist