Le 17 novembre est la journée de la prématurité. L'occasion de rappeler que, chaque année en France 60 000 bébé naissent prématurément et le chiffre ne cesse d'augmenter. L'association SOS Prémas aide les familles depuis dix ans. Des parents parfois démunis face à la prématurité d'un nouveau-né.
« Plus jamais une maman ne sera seule comme je l’ai été".C'est le crédo de charlotte Bouvard qui a fait de son expérience une cause nationale en fondant et a fondé l’association SOS Préma en 2004.
Depuis 10 ans, elle se bat pour que la prématurité soit reconnue en France.
Avec 60 000 prématurés par an, et un chiffre en hausse permanente, il s'agit de prendre conscience de cette réalité. Bien-sûr, les hôpitaux et soins des nouveaux-nés sont de plus en plus performants mais souvent, c'est de retour à la maison que les questions se posent et au-delà de la santé de leur enfant, les parents ont besoin d'un soutien adapté.
Pour cela, en 10 ans, SOS Préma a aidé près de 500 000 familles gratuitement :
- Une aide aux familles : soutien psychologique, informations, création de chambres pour les parents
- Information et formation du personnel soignant et médecins de ville (conférence, formations, livrets d'information)
- Sensibilisation des pouvoirs publics : loi sur l'allongement diu congé maternité (votée en 2006), création du collectif Prématurité avec la société française de Néonatologie et bientôt une proposition de loi "Prématurité"
Des inégalités territoriales
Le combat de l'association c'est aussi les nombreuses inégalités territoriales. Certaines CAF prennent, par exemple, en charge les frais d’hébergement pour les parents habitant à plusieurs dizaines de kilomètres mais pas toutes.Mais elle s'interroge aussi sur le modèle de notre société "Quelles sont les répercussions pour un prématuré qui grandit dans une société qui accepte difficilement la différence ?"
En savoir plus sur l'association : www.sosprema.com