Dans une lettre ouverte, intitulée "Sauvons le festival d'Angoulême", 41 éditeurs de bande dessinée demandent une "refonte radicale" du festival de bande dessinée.
"Conséquence de l'absence à la fois d'une vison partagée et d'une gouvernance efficace, la dernière édition du Festival a cumulé les errements : absencede femmes dans la liste des auteurs éligibles au Grand Prix, mécontentement des auteurs souvent maltraités par l'organisation, baisse de la fréquentation, opacité dans les sélections des prix, cérémonie de clôture désastreuse" les griefs des éditeurs semblent sans appel pour l'équipe à la tête du festival angoumoisin.
"Le Festival a réussi à décrédibiliser notre profession aux yeux du monde entier" ajoutent-ils.
Une refonte radicale
En conséquence, ces éditeurs de bande dessinée appartenant au Syndicat national de l’édition et au Syndicat des éditeurs alternatifs demandent une "refonte radicale" menée par un médiateur nommé par le ministère. En l'absence de cette mesure, ils menacent de suspendre leur présence à la prochaine édition du festival. "Le Festival doit être repensé en profondeur, dans sa structure, sa gouvernance, sa stratégie, son projet et ses ambitions." jugent ces éditeurs parmi lesquels de grands noms de l'édition comme Gallimard, Delcourt et Dargaud mais aussi des éditeurs indépendants comme "le Lézard Noir" basé à Poitiers.
Pour retrouver la liste des éditeurs signataires de la lettre ouverte et le communiqué :