Grand Stade de Bordeaux : les travaux avancent à cadence régulière

Les travaux progressent et les curieux aimeraient voir plus de ce chantier important. Les 945 pieux nécessaires pour soutenir l'édifice sont plantés profondément dans le sol. Le terrain est maintenant favorable pour voir s'élever la structure, un véritable "Colisée des temps modernes".

Un bâtiment majeur dans l'aménagement urbain de l'agglomération, du département et de la région. Le Stade Chaban-Delmas a fait son temps. La polyvalence du Grand Stade en fait un outil aux usages divers.

Regardez le reportage de Marie Neuville et Gladys Cuadrat :


Un partenariat public privé.

A défaut d'un financement public propre, même si l'actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux verse une part importante avec les collectivités locales et territoriales, le coût a nécessité un partenariat avec les groupes Vinci et Fayat. Un risque financier qu'il fallait prendre pour pouvoir réaliser la structure.

Les participants financent pour l'instant avec des fonds propres. Prés de 60 millions d'euros ont été investi pour le moment dans les travaux, mais les banques ne sont pas disposées à débloquer leurs concours à cause d'une procédure en annulation déposée par un opposant au projet devant le Tribunal administratif. Débouté devant la Cour d'appel, en instance, et de l'aveu même de cet opposant, il ira jusqu'au Conseil d'Etat si l'appel ne lui est pas favorable.

Tout ce temps, les banques resteront sur la défensive en ne débloquant pas les fonds. Premier risque !
Le second tient dans la qualité du jeu des joueurs professionnels des Girondins de Bordeaux. Sans résultat dans les saisons à venir, les gradins resteront vides. C'est pour cela que la pelouse du Grand Stade ne sera pas seulement réservée à la pratique du football, mais aussi du rugby. Les financiers se sont aperçu que le rugby drainait beaucoup de spectateurs, plus familiaux et plus enthousiastes, comme lors des rencontres de l'UBB.

Il faudra compter également sur un usage élargi à l'événementiel, à l'image de ce qui se fait au Stade de France : spectacle de théâtre avec scène immense, concerts de chanteurs et groupes internationalement connus, shows de sports extrêmes... Toutes ses activités génèreront du gain, donc des rentrées d'argent utiles pour rembourser les traites que les partenaires devront acquitter.

L'érection progressive du Grand Stade attire les curieux.

Dès le mois d'août, les gradins façonnés sur place, seront installés dans les travées. Les poutres métalliques, produites dans le Gers, arriveront bientôt. 11 000 tonnes d'acier seront nécessaires pour fonder la structure de l'édifice.

Le Grand Stade aura une autre allure à la rentrée de septembre. Les entreprises envisagent d'ailleurs de mettre en place des visites guidées du chantier à l'automne avec une vue panoramique depuis la plate-forme au-dessus des bureaux des ingénieurs. Quant à la pelouse, elle sera le fruit d'un long travail d'étude, de recherche et de mise en application en sollicitant tous les expertises possibles en la matière.
Pas d'urgence en la matière, chacun prend le temps de faire des expérimentations en laboratoire pour trouver le compromis le plus fiable.
La position du terrain sera légèrement surélevé par rapport aux tribunes, à hauteur des premiers gradins, comme dans les stades anglais. 

300 personnes travaillent sur le site actuellement. Dans quelques temps une centaine d'ouvriers supplémentaires vont venir prêter main forte à la construction de l'édifice.

 

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