Après les conclusions du rapporteur public, le tribunal administratif doit rendre sa décision dans un mois
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Le rapporteur public du tribunal administratif de Bordeaux a conclu ce mercredi matin au rejet des requêtes déposées par l'élu socialiste Mathieu Rouveyres et l'association TransCub. Cette requête visait à l'annulation de la délibération du conseil municipal de Bordeaux, qui a autorisé en 2011 la construction d'un grand stade dans le cadre d'un partenariat public-privé. Le tribunal devrait rendre sa décision d'ici à un mois
Les oppositions au stade
Rappelons que ces recours administratifs ont été formulés par l’opposition PS au conseil municipal et une association (TRANSCUB) depuis le début. Des adversaires qui s’élèvent surtout contre un rapport public-privé dans l’investissement global qu’ils jugent déséquilibré en temps de crise. Quand la mairie chiffre le budget à 184 millions d'euros (dont 75M€ d'argent public avec 28 M€ de l'Etat, 15M€ du conseil régional, 15M€ de la communauté urbaine de Bordeaux et 17M€ de la ville de Bordeaux), les opposants parlent eux de 551 millions d'euros (coût et financement sur 30 ans) dont plus de la moitié (53%) grâce à de l’argent public.
Juppé : « On est prêt à affronter ces difficultés »
« Nous ne sommes pas contre un grand stade, nous disons juste que si les Girondins veulent un grand stade, ils peuvent se le payer » explique Mathieu Rouveyre, conseiller municipal PS, en pensant fortement à l’actionnaire majoritaire, M6. « La meilleure façon de tuer l’économie, c’est d’arrêter d’investir, répond Alain Juppé, le maire de Bordeaux. Il y a des adversaires dans ce projet qui vont aller chercher la petite bête. Cela arrive partout sur tous les grands projets. C’est toujours pareil. Une fois que la première pierre est posée, que le bâtiment sort de terre, c’est l’enthousiasme général. On est prêt à affronter ces difficultés qui sont classiques. » De la durée de cette bataille administrative, dépendra certainement le respect des délais pour l’organisation de l’Euro 2016. L’UEFA impose que la livraison soit effective deux ans avant la compétition. Ou, à défaut, que le club résident puisse disputer une saison intégrale dans son nouvel antre.