L'homme, âgé de 26 ans, avait déjà été mis en examen en décembre 2015 pour des faits de même nature, mais laissé libre avec un bracelet électronique après un mois de prison. Il a récidivé entre le 20 et le 22 mars à Bordeaux et Bègles, agressant au moins huit collégiennes de 12 à 14 ans.
Interpellé mercredi, il a été déféré devant un juge d'instruction aujourd'hui et devrait être rapidement incarcéré.
Il a reconnu avoir sexuellement agressé ses jeunes victimes vers 9 h le matin ou midi entre le 20 et le 22 mars, à Bègles et à Bordeaux, aux abord du collège Emile Combes notamment. Il circulait à bord du véhicule de la société de rénovation de mobilier urbain qui l'employait.
Déjà interpellé mais laissé en liberté sous bracelet électronique
Selon nos confrères de Sud Ouest, en décembre 2015 , celui qui est surnommé "le caresseur" avait été interpellé après avoir agressé 5 jeunes filles du collège Emile Combes dans le quartier Saint Augustin de Bordeaux. Il avait été placé en détention provisoire. Deux mois plus tard, sa demande de mise en liberté avait été acceptée. Il avait été placé sous bracelet électronique avec interdiction de retourner dans le quartier Saint Augustin.
Les parents d'élèves du collège Emile Combes de Saint-Augustin sont en colère. Non seulement cet homme aurait récidivé là même où il lui était interdit de se rendre mais il aurait en plus étendu son périmètre d'action.
Des plaintes similaires auraient été déposées en différents lieux de la Métropole. La brigade départementale de protection des familles (BDPF) aurait donc, selon non confrères, décidé d'interpeller l'homme à Bègles à son domicile. On ne sait pas à ce jour si ces plaintes le concernent.