Après sa disparition à 28 ans au tout début de la première guerre mondiale, François Mauriac, son ami intime, a écrit que son recueil de poèmes, l'horizon chimérique, est "le coquillage dans lequel gronde l'œuvre qui ne naîtra jamais"
Cent ans après, des admirateurs de l'auteur, comme Michel Suffran et Jérôme Garcin, se mobilisent pour qu'un véritable hommage soit visible dans Bordeaux.
La mairie pense à inscrire quelques vers sur les quais, la poésie de Jean de la Ville de Mirmont évoquant les départs et les voyages, ce qui fait de lui le poète -et le seul- du port de Bordeaux.
L'horizon chimérique a été mis en musique par Gabriel Fauré puis par Julien Clerc. Jean de la Ville de Mirmont a également publié les dimanches de Jean Dézert, chef d'œuvre méconnu et des contes dont le thème et le style sont aujourd'hui reconnus comme étant la marque d'un grand auteur. Un hommage lui est actuellement rendu à la BNF de Paris, aux côtés d'une dizaine d'auteurs tombés au Front.