Nous vous proposons de découvrir des artisans qui perpétuent des métiers anciens non pas par nostalgie, mais bien parce que ces savoir-faire peuvent être d’une grande modernité. Voici quelques portraits de ces artisans aux gestes si précieux !
Au moulin du Trel, près de Sarlat, l’huile de noix est à nouveau fabriquée dans la tradition par William Dalbavie, moulinier, grâce à la famille Vidal qui a rénové et remis en fonctionnement cet édifice oublié sous des tonnes de gravats.
Direction Saint-Junien en Limousin, l’un des berceaux français des gants de peau. L’activité, qui s’est développée à la Renaissance, va connaître au XIXe siècle, à l’ère industrielle, son apogée. Au début du XXe siècle, les gants fabriqués à Saint-Junien étaient exportés jusqu’aux Etats-Unis. Aujourd’hui, il reste encore trois ganteries dans ce village. La ganterie Agnelle a été créée en 1937 et c’est toujours une entreprise familiale.
Au moulin du Verger à côté d’Angoulême, c’est Jacques Bréjoux maître papetier qui officie. Le Moulin, classé monument historique, et l’un des derniers en France à produire du papier.
En Dordogne, Thierry Chapoulie fait partie des rares artisans capables de monter des toits de lauze, pierre plate, traditionnellement utilisée pour les toitures, en Périgord Noir. Il transmet son amour pour ce métier de maître lauzier à son fils et à un jeune apprenti, afin de perpétuer ce savoir-faire ancestral.