Emotion et recueillement. De nombreuses cérémonies étaient organisées dans la région, associant plusieurs générations, en mémoire aux 10 millions de soldats tombés pendant la grande guerre.
Il y a 100 ans le clairon sonnait la fin du cauchemar avec ses 10 millions de morts. Des morts jamais oubliés.
En Aquitaine comme partout en France, chaque famille porte le deuil à la fin de la guerre 14-18 qui devait être la dernière... Et les noms s'inscrivent sur la pierre des monuments aux morts, même dans les plus petites communes.
Ce dimanche 11 novembre 2018, cent après à Bayonne, une marseillaise est entonnée par 500 voix.
La jeune génération, l'avenir symbolisé par des élèves des écoles de la ville.
500 élèves des écoles privées et publiques de Bayonne ont participé aux commémorations du centenaire de l'armistice, aux côtés des autorités militaires, dont le 49ème régiment d'infanterie de marine, rendant hommage aux morts de 14-18 en chantant.
En lisant aussi des messages, les mots des soldats, des poilus. Des mots qui font mouche, parfois intimes. Et des poèmes pour la paix…
Pour le maire Jean-René Etchegaray, il était essentiel que la jeunesse prenne part à cette célébration et rende hommage aux Bayonnais tombés, ou blessés dans la grande guerre. Parmi eux, René Cassin, l'un des auteurs de la déclaration universelle des droits de l'homme, revenu du front gravement blessé.
La jeunesse également au cœur des commémorations à Belvès dans le Périgord.
Comme à Pau où la flamme du souvenir a été ravivée.
Regardez notre tour des commémorations de ce dimanche 11 novembre commenté par Louis Roussel.
Partout, l'heure est à l'hommage, rendus à ces hommes, et souvent aussi des femmes, morts pour la France, une certaine idée de la liberté.
Avec ce centenaire, c'est aussi une façon de célébrer la paix, incluant toujours les jeunes générations à apprendre et comprendre les origines du conflit et ses conséquences dramatiques.
Partout la flamme du souvenir a été ravivée.