Mieux vaut prévenir que guérir, comme le dit l'adage. À l’hôpital de La Rochelle, le masque est de retour au centre hospitalier. À l'heure des épidémies hivernales, le choix est assumé par la direction et globalement bien compris par les patients.
Octobre, novembre… les mois de tous les maux. Le début des bronchiolites, des grippes et du covid. Pas d’épidémie dans le département, mais le nombre de cas de Covid a doublé en une semaine.
Alors, au CHU de la Rochelle, il a été décidé qu’il valait mieux prévenir, que guérir en rendant le port du masque obligatoire.
"C’est notre décision à nous, personne ne nous l’a imposé", explique le Dr. Mariam Roncato-Saberan, responsable de l'unité maladies infectieuses de l'Hôpital de La Rochelle.
Notre architecture fait que les patients sont plus à risque ici.
Dr. Mariam Roncato-SaberanResponsable de l'unité maladies infectieuses de l'Hôpital de La Rochelle
Pour protéger les patients, rien de mieux donc que la (vieille) bonne méthode du masque. Une protection à laquelle les patients et visiteurs s’étaient habitués il y a quelques années, mais ont aussi vite oublié.
Alors parfois, une piqure -de rappel- ne fait pas de mal.
"Il faut reprendre les bonnes habitudes, sourit la femme d’un patient. Bien sûr qu’il y a un peu de lassitude, mais on s’adapte, c’est une garantie contre la maladie, une sécurité pour nos proches et pour nous, car à un certain âge, il faut se protéger."
Si certains râlent à leur arrivée, à l’accueil, la situation se veut apaisée. " Les gens ne sont pas forcément au courant, on ne vient pas à l’hôpital tous les jours, relative Ghislaine Chauvet, agent d'accueil. Le but est de les informer que c’est à nouveau obligatoire."
Même s'ils sont parfois gênés pour respirer, patients et visiteurs semblent globalement bien comprendre la mesure.
Masque et gestes barrières devraient être de rigueur tout l'hiver à La Rochelle et St-Martin de Ré.