VIDÉO. 160 jeunes formés au sauvetage en mer se jettent à l'eau entre Marennes et l'île d'Oléron

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Les sapeurs-pompiers de Charente-Maritime ont formé 160 jeunes au sauvetage en mer. Du vent, des vagues, une eau à 11 degrés, c'était dur pour les stagiaires. ©France télévisions

Les sapeurs-pompiers de Charente-Maritime ont formé pendant une semaine 160 jeunes au sauvetage en mer. Dans une eau à 11 degrés, et avec beaucoup de vent, le stage n'a pas été une partie de plaisir.

Un ciel gris, des vagues puissantes, du vent et une eau à 11 degrés, ce n'était pas un temps à profiter des joies du littoral sur la plage de Saint-Trojan-les-Bains en Charente-maritime.

Ils sont pourtant 160, entre Marennes et l'île d'Oléron, à se jeter à l'eau. Mais pour la bonne cause. Ils suivent un stage de secourisme en mer. Et Margot, stagiaire de première année, reconnait avoir souffert "c'est dur physiquement, le froid, le stress, tout ça. c'est un peu dur, mais on est bien encadrés."

À quelques encablures, à Marennes, ce sont les stagiaires de deuxième année qui s'entraînent et les conditions ne sont pas meilleures." C'est long, il fait froid et j'ai pas pris de petit dej... c'est physique, elles sont loin les bouées " reconnait Simon en tentant de reprendre son souffle. Un sentiment confirmé par Laowen qui sort de l'eau, elle aussi, essoufflée :" C'est assez dur, je ne m'attendais pas à ce que l'eau soit aussi fraîche et moi, j'ai l'habitude de nager dans des bassins de natation, pas en eaux libres" explique-t-elle.

Les futurs MNS des plages

Les formateurs sont bien conscients de ces difficultés, mais un sauveteur doit pouvoir intervenir dans n'importe quelle température et même s'il y a des vagues ou du vent. "On a été à leur place, on comprend complètement" reconnait Marin Gaillard, le formateur " quand on a été dans l'eau à 11 ou 12 degrés, ça peut piquer par moments." ajoute-t-il.

Mais au bout de l'effort, il a pour beaucoup d'entre eux la certitude de tenir un poste de secours durant l'été sur une plage du département. À condition de finir la formation, "ils arrivent déjà avec le diplôme de secouriste, en fait, on adapte la partie secourisme à la partie nautique et on leur apprend toutes les techniques de sauvetage quelles qu'elles soient" explique le commandant Laurent Mignot, responsable de la formation au SDIS de Charente-Maritime.

Cette année, les recrutements vont permettre d'affecter 300 sauveteurs sur 54 postes de surveillance en Charente-Maritime.  

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