Les mytiliculteurs de Charente-Maritime ont constaté un nouvel épisode de mortalité des moules. Selon les chiffres communiqués, elle s'élèverait à 56% sur les moules de filière du Pertuis breton.
Rien à voir avec l'année 2014 où 95 % des moules avaient été touchées, mais selon les professionnels, la mortalité frappe à nouveau les moules en Charente-Maritime. 56% de pertes enregistrées sur les moules de filière dans le Pertuis Breton. Au point que le président des mytiliculteurs de Charente-Maritime compte solliciter les services de l'État pour venir en aide aux producteurs en difficultés.
Ce sont les scientifiques qui pourront expliquer les causes de ce phénomène, les mytiliculteurs eux ont simplement constaté qu'après chaque hiver doux, la mortalité revient.
On remarque que quand on a un hiver sans froid, généralement il y a de la mortalité. Plus que les autres années. Bertrand Vrignaud, conchyliculteur.
Pourtant, les moules qui ne sont pas touchées par le phénomène sont belles et bonnes.
Pour le moment les indications ne concernent que les moules de filière, la pèche des moules de bouchot n'a pas encore commencé.Moules de bouchot : la moule de bouchot est une moule cultivée sur des pieux de bois plantés en mer. Ce sont les pieux qui portent le nom de bouchots.
Moules de filière ou de corde : c'est une moule élevée en mer sur des cordes suspendues. Elle a un goût d'iode beaucoup plus marquée puisqu'elle est cultivée en pleine mer. Elle est aussi légèrement plus grosse que la moule de bouchot et son poisson est de couleur plus intense.