Le président de l'Union des Métiers et des Industries de l'hôtellerie dénonce les abus des plates-formes de locations entre particuliers. Il demande aux collectivités un contrôle plus efficace.
L'Union des Métiers et des Industries de l'hôtellerie (UMIH) effectue actuellement un tour de France pour dénoncer les abus des plates-formes de location de logements entre particuliers.Ce lundi à La Rochelle, le président de l'UMIH a lancé un appel aux mairies pour qu'elles appliquent la loi concernant l'encadrement des locations effectuées en ligne.
Airbnb, Abritel, booking.com, les plates-formes sont nombreuses mais selon le syndicat 90% des locations meublées en France ne sont ni enregistrées, ni déclarées.Les annonces doivent avoir le numéro d'usage, les opérateurs seront obligés d'afficher ce numéro et la ville pourra savoir si elle récupère la taxe d'habitation , elle va pouvoir quantifier son offre,
- Laurent Duc, Président UMIH de la branche Hôtellerie
Le président de l'UMI estime que la concurrence est déloyale, il demande aux maires d'encadrer les loyers.
- En Charente-Maritime, il y a actuellement 6.580 chambres d'hôtel et près de six fois plus de locations entre particuliers.
- L'année dernière, Airbnb a versé 350.000 euros de taxe de séjour à la Mairie de la Rochelle.
Intervenants : Sylvette Lebeau, Propriétaire de l'hôtel de la Monnaie; Laurent Duc, Président UMIH de la branche Hôtellerie; Anna-Maria Spano, Adjointe au maire de La Rochelle.