Angoulême : c’est fini pour la Manufacture Charentaise

La Manufacture Charentaise (LMC), dernière fabrique dans le département de la célèbre pantoufle, a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d'Angoulême. Elle était en redressement judiciaire depuis le 25 juillet dernier.

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Moins d'un an après avoir obtenu le label "d'Indication géographique" qui garantit son savoir-faire, la charentaise de Charente pourrait disparaître. 

Liquidation judicaire

La Manufacture Charentaise (LMC), qui a regroupé plusieurs entreprises de fabrication de la célèbre pantoufle dont Rondinaud, a été placée en liquidation judiciare par le tribunal de commerce d'Angoulême ce vendredi 15 novembre.

Des garanties bancaires insuffisantes

Sur les trois dossiers de reprise initiaux, seul Pascal Becker, ex-cadre supérieur du groupe suisse Givaudan (parfums et arômes) avait maintenu sa proposition. Elle a finalement été rejetée faute de garanties bancaires suffisantes.

Un chiffre d'affaire en chute libre

La Manufacture Charentaise est le fruit du regroupement en 2018 de quatre fabricants des célèbres chaussons charentais dont l'historique Rondinaud.
Depuis cette reprise, la société basée à Rivières, a enregistré une forte baisse de son chiffre d'affaires, une situation notamment due à des problèmes de direction et de "mauvais choix de commercialisation". 

L'entreprise, qui s'est tournée vers le haut de gamme et souhaitait viser une clientèle plus jeune, aurait trop rapidement abandonné ses ventes traditionnelles en grande surface. Elle avait été placée en redressement judiciaire en juillet dernier.

Une annonce sans suprise

À l'annonce du verdict, les salariés présents (sur les 108 que comptait l'entreprise) n'ont pas été suppris par cette décision, même s'ils gardaient un infime espoir d'une reprise. 
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