Angoulême : Edouard Philippe est en Charente pour deux jours de travail

Le Premier ministre est arrivé ce mercredi soir à Angoulême. Il a participé à un dîner républicain à la préfecture. Jeudi, il  a notamment visité un CFA de Charente. Pendant deux jours, Edouard Philippe souhaite illustrer les réformes menées depuis le début du quinquennat.

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Mise à jour, 02 mai 2019, à 18h

Le Premier ministre, Edouard Philippe, est arrivé ce mercredi soir aux alentours de 20h à la préfecture de Charente à Angoulême où il était attendu pour un dîner républicain en présence d'élus, en amont de la délocalisation pendant deux jours de Matignon dans le département. 

Apprentissage, ruralité, redynamisation des centre-villes, Edouard Philippe veut illustrer la portée des réformes menées depuis le début du quinquennat.Dans sa tâche, il sera entouré de cinq ministres et secrétaires d'Etat de son gouvernement.

Deux jours chargés

Les deux jours apparaissent particulièrement chargés. Dix déplacements sont prévus jusqu'à vendredi soir.

Le Premier ministre semble friand de ce genre de déplacement au long cours dans les territoires.

Il s'agit de la quatrième "délocalisation" de Matignon, après le Lot, le Cher puis la Haute-Garonne en juin 2018.
 

Visite au CFA

Parmi les lieux visités jeudi 2 mai par le Premier ministre, se trouvait le Centre de formation des apprentis de Chasseneuil-sur-Bonnieure

Edouard Philippe s'est notamment enquis de la facilité, ou non, avec laquelle les apprentis trouvaient du travail à l'issue de leur formation. Par exemple, en maçonnerie.

"Oui, il y a du boulot", lui a assuré un apprenti.

"On a besoin d'excellents apprentis pour avoir d'excellentes entreprises, ce n'est pas plus compliqué que cela", a-t-il déclaré face aux jeunes en formation.

 
Prix du lait: le ministre de l'Agriculture reconnaît devant des éleveurs qu'il "faut changer le système"

"Il faut changer le système."

La petite phrase est du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, jeudi, lors de la visite avec le Premier ministre Edouard Philippe à Yvrac-et-Malleyrand en Charente.

En dépit des accords passés par plusieurs industriels avec la grande distribution, le ministre a reconnu devant des éleveurs que le prix du lait n'était pas à la mesure des attentes suscitées par la loi Alimentation.

"Je vous le dis tranquillement, payer du lait à moins de 350 euros (les 1.000 litres), ce n'est pas sérieux", a-t-il déclaré.

"Il faut changer le système. Payer du lait à 325 ou 330, ça ne va pas", a-t-il renchéri.

Pour Didier Guillaume, le gouvernement s'est donné pour objectif "d'avoir notre autosuffisance alimentaire".

Des accords entre grande distribution et industriels
Depuis quelques semaines, de nombreux accords ont été annoncés entre la grande distribution et des industriels laitiers ou des coopératives, dans le but déclaré de mieux rémunérer les éleveurs.

"Il faut que demain les prix à la production remontent", a-t-il encore ajouté.

"Il ne faut pas nous la faire à l'envers, il faut que tout le monde gagne sa vie".

Le Premier ministre Edouard Philippe a également pris la parole et souligné qu'"on ne parlait pas de petites transformations, mais de transformations profondes dans des circuits économiques complexes, dans un milieu où il y a de la concurrence", et que "donc ce n'était pas facile".

Le gouvernement se dit néanmoins déterminé à ne "rien" lâcher.

Le ministre de l'Agriculture a ainsi renchéri : "Ceux qui se sont engagés il y a 17 mois à faire remonter les revenus des agriculteurs devront rendre des comptes".

(Avec AFP)
   
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