Après la vague d'orages de mercredi après-midi, entrepreneurs et élus de l'Est de la Charente dressent un premier bilan de leurs pertes.

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Face à l'ampleur des dégâts, les maires des communes touchées prennent des mesures de mise en sécurité. A Rancogne et à Vilhonneur, les salles des fêtes sont indisponibles pour tout l'été... et sont très probablement promises à la destruction pure et simple.

Des bâtiments trop fragilisés

Comme de nombreuses toitures du secteur, celles de ces salles municipales n'ont pas résisté à la force des grêlons. Conséquence : à Vilhonneur, des fissures sont apparues sur ce bâtiment, la charpente gorgée d'eau a "travaillé". A Rancogne, les lambris qui tapissent les murs intérieurs, eux aussi copieusement arrosés, baignent toujours ce vendredi dans l'eau. Le maire, Yves Gonzales, est très pessimiste sur les chances de survie de l'édifice.

Le porche et le préau de la bibliothèque ont souffert aussi. L'église et le château de Rancogne ont été rapidement bâchés grâce aux pompiers du Grimp. 

La solidarité a joué aussi. L'entreprise ETPM et la Colas, en intervention sur un chantier de la commune, ont spontanément mis à disposition du maire hommes et matériels pour accélérer la mise à l'abri.
 

Coup d'arrêt brutal

D'autres entrepreneurs vivent un cauchemar, comme Jacky Laurin, horticulteur à Chazelles. Sous les impacts des grêlons, tout a été pulvérisé. Le sol de sa serre est jonché de débris de verres, ses plantes sont garnies de nombreux éclats. Sans parler de ceux qui menacent de tomber du toit. Son outil de travail est inutilisable.

Impossible de travailler dessous, trop risqué. Avec la chaleur annoncée, il faudrait arroser. Et même en déplaçant les plantes, il faudrait pouvoir les stocker ailleurs. Toutes les plantes de cette serre sont perdues.

Il faudra un mois de travaux pour assurer la remise en état. Le sinistre est évalué à plus de 150 000 euros. 
 
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