À deux semaines du festival d’Angoulême, sur les réseaux sociaux, les demandes se multiplient. Covoiturages, logements ou places, chacun tente de trouver la solution pour venir au festival.
Sur le groupe Facebook Wanted Community Angoulême, les premières demandes sont apparues en novembre dernier.
Cherche logement désespérément
La requête : un logement, chambre ou appartement pour profiter du festival, qui se tient du 25 au 29 janvier.
“Je lance une bouteille à la mer !!!! Je cherche une location à Angoulême centre-ville ou centre-ville accessible via bus pour le fibd. 4 personnes pour une nuit du samedi 28 soir au dimanche midi. Merci de m’écrire en mp”, demande une internaute.
Car depuis des mois, hôtels ou Airbnb affichent complet. Zoé a fait sa demande il y a plusieurs mois. “Je cherchais à y aller avec des amis, mais impossible de payer plus de 200 € par nuit. Ce n’est pas l’esprit du festival”, explique celle qui travaille dans la bande dessinée.
Son post a reçu de nombreuses réponses, “six propositions”, précise la jeune femme. “J’ai trouvé une personne qui va m’héberger pour moins de 100 € les cinq nuits. C’est génial parce que ce que je recherche, c’est aussi les rencontres”, explique Zoé.
Décrocher les dernières places
Si les logements sont particulièrement recherchés, d’autres requêtes commencent à apparaître. Sur Twitter, une internaute est à la recherche de places. “Est-ce qu'il y aurait quelqu'un qui revend 2 places pour l'Expo de l'Attaque des Titans au FIBD 2023 à Angoulême le samedi ou le dimanche ? Je suis super intéressée !” précise le post.
L’exposition phénomène est en effet déjà complète samedi. S’il reste des places pour les trois autres jours, elles partent très vite. La masterclass de Hajime Isayama, son créateur, est, elle aussi, complète.
Covoiturage de dernière minute
Mais pour profiter des événements du festival, il faut d’abord s’y rendre. Sur BlaBlaCar, les trajets se remplissent à vitesse lumière. Même phénomène sur les trains.
Mais l’entraide, c’est aussi l’anticipation. Sur Facebook, cette internaute a pris les devants en proposant un covoiturage, spécialement dédié pour le festival.
Convictions personnelles ou dernières chances, les réseaux sociaux risquent bien encore de surchauffer, et de sauver bon nombre de festivaliers désespérés.