Alors que les contrats aidés sont remis en cause par le gouvernement, plusieurs maires de Charente, dans le secteur de Montemboeuf, ont décidé mardi dernier de ne pas ouvrir cinq écoles lundi pour la rentrée.
C’est une mauvaise surprise pour les parents d'élèves du secteur de Montemboeuf, en Charente. Les enfants scolarisés dans les écoles de Massignac, Mazerolles, Cherves-Châtelars, Vitrac-Saint-Vincent et Montemboeuf ne feront pas une vraie rentrée lundi prochain. Ils sont un peu plus de 200 concernés.
Dans ces communes, derrière un contrat aidé, on trouve une auxiliaire de vie, un animateur des activités périscolaires. Les 5 personnes qui bénéficient de ce type de contrat travaillent actuellement sur 4,5 jours. Les municipalités auraient dû les employer sur 4 jours, pour conserver les aides de l'Etat, qui s'élèvent à 70 000 euros. Informées trop tardivement de cette nécessité, les communes du canton de Montemboeuf demandent une dérogation pour maintenir les emplois, car les délais sont passés.
Jean-Pierre Compain, le maire de Massignac, explique ce choix en ces termes : "aujourd’hui, on n’a plus les moyens financièrement. C’est un coût trop élevé. On nous supprime les contrats aidés donc on a quatre ou cinq contrats qui vont être supprimés. Et on n’a plus le personnel adéquat pour intervenir sur l’ensemble de ces écoles".
Une garderie centrale et un service de cantine seront toutefois mis en place dès lundi à l'école de Montemboeuf pour ne pas pénaliser les parents.