À la suite des agressions au lycée Marguerite de Valois à Angoulême, jeudi 18 janvier, deux jeunes hommes de 17 ans et 15 ans ont été interpellés et placés en garde à vue.
Ils étaient activement recherchés par les services de police. Deux jeunes hommes ont été placés en garde à vue dans la soirée, jeudi 18 janvier indique le tribunal judiciaire d'Angoulême dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi matin 19 janvier.
Stéphanie Aouine, procureure de la République d'Angoulême, précise que les deux jeunes hommes "sont âgés respectivement de 17 ans et 15 ans".
Selon nos informations, un premier jeune homme a été interpellé dans la soirée. Le second s'est constitué prisonnier dans la nuit de jeudi à vendredi.
Dans un second communiqué, le parquet indique que ces deux mineurs n'ont ni l'un ni l'autre été élèves de ce lycée.
Un règlement de comptes
Au cours de leur audition, les auteurs présumés expliquent avoir agi dans une logique de règlement de comptes. Ils n'avaient aucune intention contre la professeure blessée mais visaient l'élève qui a reçu le tir de lacrymogène.
La prolongation de leur garde-à-vue est envisagée.
Intrusion et agressions
Jeudi 18 janvier, dans la matinée, deux personnes se sont introduites dans ce lycée du centre-ville d'Angoulême et ont blessé une enseignante. Il s'agit d'une professeure d'éducation physique et sportive (EPS). Elle a reçu un coup de poing au visage. Sa blessure serait sans gravité. Mais l'enseignante serait choquée.
La police est intervenue et le lycée a dû être confiné.
Les élèves sont restés dans leur salle de classe verrouillée toute une partie de la matinée et ont été autorisés à en sortir à la mi-journée.
Les deux jeunes intrus n'ont apparemment fait usage d'aucune arme, hormis une bombe de gaz lacrymogène qu'ils ont envoyé sur un élève bien précis.
Une enquête a été ouverte dans la foulée et les deux jeunes, qui ont pris la fuite, ont été activement recherchés jusqu'à leur arrestation en fin de journée.
Ce vendredi encore, les elèves ou les personnels qui en ressentaient le besoin ont pu bénéficier d'un soutien psychologique.