La célèbre mascotte du Festival International de la BD d'Angoulême, n'est plus sur le logo de la 49e édition. Une décision censée mettre en avant Angoulême, comme une marque. Franck Bondoux, le directeur de 9e Art +, la société organisatrice du festival, rassure : "On n'abandonne pas le fauve !"

C’est la mascotte du Festival International de la BD d’Angoulême. Le fauve du dessinateur Lewis Trondheim est associé au festival depuis 2007 et sa création. Pourtant, à l’annonce de la 49e édition qui se tiendra en janvier 2022, il a disparu du logo du festival. Un choix passé inaperçu au début jusqu’à ce que l’élue d’opposition, Frédérique Cauvin-Doumic interroge cette absence au Conseil municipal d’Angoulême, 22 septembre.

Sur Facebook, le Festival International de la BD d’Angoulême annonce la tenue de sa 49e édition et dévoile, dans le même temps, son nouveau logo. Sous la publication, beaucoup d’excitation quant à cette annonce, mais pas seulement. On peut y lire : "Nouvelle identité [visuelle] ? Le fauve reste j’espère !"

Cannes en exemple

Cette mascotte, le public y est visiblement attaché. Franck Bondoux, le directeur du 9e Art +, organisateur du festival, en a bien conscience. "Nous n’abandonnons pas le fauve, explique-t-il à La Charente Libre. Plus il y a d’éléments dans un logo, moins il est lisible. Le Fauve en affaiblissait sa force, mais il reste la mascotte du festival. C’était sa première fonction lorsqu’on l’a créé." Le directeur du 9e Art + veut rassurer et indique que si le fauve sera moins visible dans la communication officielle, il sera "plus utilisé à bon escient."

L’idée est d’épurer le logo afin de mettre en avant Angoulême, une manière de faire du nom de la ville une marque. Une stratégie inspirée du festival de Cannes que Franck Bondoux cite en exemple : "On ne dit plus Festival international du film de Cannes, on dit juste Cannes. On veut que ce soit la même chose avec Angoulême et que ce soit toujours utilisé dans un contexte BD."

Une stratégie qui plaît forcément à la municipalité. Un peu moins à l’association du festival, toujours selon La Charente Libre. "L’idée de changer de logo est louable à l’aube des 50 ans du festival. Mais selon moi, il ne reflète pas nécessairement l’univers qu’il est censé représenter. J’aimerais que ça reste le Festival international de la BD", confie Delphine Groux, présidente de l’association du Festival International de la BD d’Angoulême. L’identité visuelle du festival est en pleine mutation et beaucoup d’éléments restent à déterminer. En attendant, les fauves d’or récompenseront encore en 2022 le palmarès du Festival de la BD.

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