Le festival Musiques Métisses s'est ouvert ce jeudi 6 juin à Angoulême. De la samba matinée de hip-hop de Flavia Coelho au meilleur du rock indé new-yorkais d'Elysian Fields, le festival propose un vaste panorama des plus beaux métissages musicaux du moment.
Vous aimez la musique ? Vous aimez qu'elle surprenne vos tympans ? Et surtout, vous aimez qu'elle vous propulse vers des territoires sonores encore inédits ? Alors, votre week-end vous mènera forcément jusqu'aux Musiques Métisses d'Angoulême (16). Préparez votre valise, embarquement immédiat !
Orange Blossom
L'un des groupes les plus représentatifs du métissage musical auquel invite le festival angoumoisin est programmé ce vendredi soir : Orange Blossom. Au cœur de la formation, un compositeur mexicain, Carlos Robles Arenas, aujourd'hui basé à Nantes. Sa musique, ancrée dans une tradition électro rock très contemporaine, se nourrit d'une multitude de traditions musicales : turque, malienne, cubaine, sénégalaise... L'ensemble, absolument superbe, est porté par la voix exceptionnelle de Maria Hassan, chanteuse et compositrice syrienne.
À découvrir à 23h30 sur la grande scène.
Flavia Coelho
Programmée également ce vendredi, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho invite à une déambulation au cœur de sonorités héritées de la samba, du funk et du reggae.
Si les rythmes évoquent la sensualité d'un déhanchement lacif, la voix de l'artiste reste le fil conducteur festif de ses performances.
À découvrir à partir de 21h sur la grande scène.
Shantel
Vos envies musicales vous guideront peut-être samedi vers les sonorités festives de Shantel. Chant en anglais porté par des mélodies pop rehaussées de techno, l'artiste invite à son propre voyage sonore singulier, embrassant des sons d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen. C'est festif et parfait pour un public bien déterminé à danser toute la nuit.
Dès 22h, samedi sur la grande scène.
Elysian Fields, samedi
Mais avant, dans l'après-midi du samedi, vous aurez côtoyé le sublime des Américains d'Elysian Fields, le meilleur du rock indé new yorkais. Phare de cette formation exceptionnelle restée encore trop méconnue, la voix sensuelle de Jennifer Charles (dont certains se souviennent pour ses diverses collaborations avec Jean-Louis Murat).
Avec le guitariste Oren Bloedow, Elysian Fields propose un son rock vénéneux nourri d'heures d'écoute de jazz et de blues. Elysian Fields, c'est un peu Billie Holiday qui aurait rejoint Led Zepplin pour y imposer son rythme et son phrasé au cœur de déflagrations électriques.
A Whole Lot of Elysian Fields... À partir de 17h sur la scène Le Jardin.
L'intégralité du programme est à retrouver ici.