Sur la base aérienne de Cognac, en Charente, les actuels Epsilon sont en phase d'être remplacés par de nouveaux avions de chasse destinés à la formation des pilotes, des Pilatus PC-21. À terme, dix-sept appareils seront affectés à Cognac
La BA 709 de Cognac-Châteaubernard (Charente) présentait ce mardi 2 octobre ces nouveaux appareils de formation. Avec ces Pilatus PC-21, l'Armée de l'air va bénéficier d'avions d'entraînement à haut niveau technologique.
Ces avions, de fabrication suisse et construits par le consortium britannique Babcock, sont destinés à remplacer les Alpha jet et les Epsilon basés à Tours. La base aérienne charentaise en comptera dix-sept au total. "Une forme de rationnalisation", reconnaît le Général Philippe Lavigne, chef d'état-major de l'armée de l'air française.
"Au delà de la performance", explique le commandant Thibault Ricci, officier projet PC 21, "les systèmes de navigation et d'attaque permettront d'appréhender la formation sous un jour nouveau". Ils mêleront l'apprentissage basique à un système de combat moderne permettant "la conduite de tir ou encore la liaison de données."
L'arrivée de ces Pilatus représente une économie substantielle pour l'Armée car il faudra moins d'avions pour former les pilotes, qui s'entraînent en partie sur simulateur.
Il s'agit de simulateurs au sol, équipés de la plus récente technologie. "On va pouvoir simuler exactement la même mission qu'en vol" détaille le lieutenant-Colonel Nicolas Leprince, commandant de l'école de pilotage de l'armée de l'air de Cognac.
Des choses qui n'étaient pas possibles avant (NDLR : le seront) comme, par exemple, voler à côté d'un autre avion. On pourra l'apprendre au sol