Ce mercredi soir, 11 groupes de danseurs venus de 11 pays différents seront sur scène pour le premier spectacle du festival. Les répétitions se succèdent pour que tout soit prêt à temps.
Ils viennent de différents pays, parlent différentes langues, mais ils ont un langage commun, la danse. Et ils se préparent tous pour le spectacle de ce mercredi soir, en attendant la grande soirée d'ouverture jeudi.
Elena est lituanienne et elle est ravie d'être à Confolens. Mais même si elle ne comprend pas le langage de ses partenaires d'un soir, elle compte bien apprendre des choses : "dans les danses lituaniennes, on ne bouge pas comme ça parce que c'est un peu différent, mais nous sommes contents d'apprendre quelque chose de nouveau." explique-t-elle.
Au pays de la danse et du partage
Cette connaissance de la culture des autres, c'est l'ADN du festival de Confolens. La mixité culturelle et artistique a toujours été une valeur essentielle pour les organisateurs, que ce soit Henri Coursaget pendant cinquante ans, ou ses successeurs.
Alejandro, un danseur chilien de l'île de Pâques, est sur la même longueur d'onde : "C'est un sentiment agréable d'avoir des cultures différentes, des moments différents." Il compare et il apprend des rythmes nouveaux. "La danse de l'île de Pâques est plus forte comparée à d'autres cultures qui ont parfois des mouvements plus simples, mais peut être plus harmoniques".
Apprendre une danse commune en quelques heures peut sembler un défi difficile à relever, mais la responsable de la chorégraphie n'a pas d'inquiétude, "ce sont des danseurs, ils ont une énorme facilité à comprendre tout de suite même si ce n'est pas leur culture personnelle et justement, on veut qu'ils mettent leur touche personnelle dans les mouvements." explique Célia Fort.
Le spectacle sera donné à 21 heures au théâtre des Rivières. Demain jeudi, ce sera le grand gala d'ouverture avec les quatorze nations représentées dont la Malaisie, invitée par le festival.