Une trentaine de personnes assiste cet après-midi à la rencontre avec l'expert en charge d'évaluer la possibilité pour les victimes de l'incendie de leur garde-meuble de Soyaux, près d'Angoulême, en septembre 2013 de retourner sur les lieux pour récupérer ce qui pourrait l'être.
Les victimes de l'incendie du 12 septembre 2013 qui a ravagé le garde-meuble de Soyaux (16) où elles entreposaient des affaires pourront-elles bientôt retourner sur les lieux ? C'est la question posée cet après-midi à l'expert. Selon Me Thierry Morevillez qui représente six des victimes, "l'expert est invité à déterminer si l'accès est envisageable et dans quelles conditions".
La réunion a débuté à 14 heures, ce lundi, en présence d'une petite trentaine de personnes. Depuis le drame, l'accès au garde-meuble "Home Box" est demeuré fermé. Il n'est pas exclu que les victimes puissent revenir sur place, "la structure n'aurait pas bougé".
Quelques éléments pourraient avoir été préservés. Les victimes veulent en avoir le coeur net
Selon Me Morevillez, si la plupart des biens ont été détruits par les flammes, certaines victimes espèrent que des pièces "d'argenterie pourraient être récupérées. Quelques éléments pourraient avoir été préservés." "Les victimes veulent en avoir le coeur net", a-t-il ajouté.
Cette rencontre avec l'expert fait suite à une décision de justice du 1er octobre dernier. Selon nos confrères de Sud Ouest, "« Un délai d'un mois » était expressément donné à l'expert pour se prononcer sur l'accessibilité des boxs « en vue de la recherche d'objets qui ne seraient pas entièrement détruits ». (...) Si l'expert considère une telle fouille faisable, les sinistrés auront à leur tour quinze jours pour se manifester."
Au moment de l'incendie, une trentaine de personnes entreposait certains de leurs biens dans l'un des boxs du garde-meuble Home Box.