L’association Concienta, située à Seilhac en Corrèze, aide les anciens détenus à se reconstruire et à retrouver une vie sociale après leur incarcération. Par la boxe notamment.
Gilles, il plonge directement dans la merde pour venir vous chercher ! Il met pas la main, il met pas la tête, il met tout son corps.
Gilles Martin a connu la prison. Plus tard, alors qu’il avait créé une association sportive, de boxe, à Seilhac en Corrèze, il a voulu l’ouvrir à d’anciens détenus.
Pour les aider à se reconstruire. Pour leur permettre de retrouver une vie.
Il n’attend d’ailleurs même pas la libération de ceux qu’il protège.
Lettres, coups de téléphone, autant de mains tendues dès l’incarcération.
Pour leur éviter de craquer. Pour leur éviter de perdre pied.
Pour aussi, déjà, penser à l’après.
À la sortie, il héberge ceux qui en ont besoin. Et, à côté des traditionnelles aides dans les démarches vers la réinsertion, il impose deux pratiques : boxe et restauration !
La boxe, pour la discipline, l’hygiène de vie et l’exutoire.
Le restaurant (car l’association comprend également cette structure, ainsi qu’un bar), pour la convivialité, le travail en équipe et sous hiérarchie.
Ici, on n’est pas jugé, on n’est pas stigmatisé, on n’a pas besoin de s’expliquer en fait.
De l’ancien « petite peine », qui a déjà retrouvé son emploi et se fait construire sa maison, à celui, condamné pour meurtre, qui rêvait de grand banditisme mais veut aujourd’hui passer son CAP d'électricien, le reportage suivant nous livre des cas concrets et des paroles fortes.
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