La mère de la petite Séréna pourrait être jugée devant la cour d'assises pour le crime de violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente sur mineure de 15 ans par ascendant. Elle encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Le procureur de la République de Brive demande le renvoi de la mère de l'enfant devant la cour d'assises de la Corrèze, pour le crime de violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente sur mineure de 15 ans par ascendant. Il demande également son renvoi devant la même cour pour les délits de privations de soins et dissimulation ayant entraîné une atteinte à l'état civil.
Un non-lieu a été requis concernant le père de l'enfant "en l'absence d'éléments probants sur sa connaissance de l'existence même de l'enfant", indique le parquet de Brive.
C'est maintenant au juge d'instruction du pôle de Limoges de suivre ou non les réquisitions du procureur.
Au mois d'octobre 2013, l'affaire avait fait grand bruit : une petite fille avait été retrouvée dans le coffre d'une voiture, chez un garagiste de Terrasson en Dordogne, sale, nue et déshydratée. Sa mère, une habitante de Brignac-la-Plaine, en Corrèze, mère de trois autres enfants, avait alors expliqué avoir donné naissance à Séréna deux ans auparavant, seule, à son domicile.