La grippe aviaire s'intensifie. Le salon avicole qui devait avoir lieu jusqu'à dimanche à Bort-les-Orgues vient d'en faire les frais. Seul le concours a pu se tenir ce vendredi 11 novembre, mais à huis clos.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A peine arrivé et déjà sur le départ. Quatre heures de route depuis l'Aveyron, des frais d'inscription et un salon qui tourne court, Paul Sarret, éleveur amateur de pigeons lynx voit rouge. Sur un charriot, dépité, il transporte les caisses qui contiennent ses oiseaux. 

"Je suis très déçu que les autorités n'aient pas autorisé l'exposition jusqu'à dimanche soir. Vu qu'elle avait commencé, ça ne sert à rien de l'annuler. Si le mal est fait, il est déjà fait depuis le début. Alors, je ne comprends pas".

Une amertume partagée par les organisateurs de ce qui devait être la grande fête des plus beaux spécimens de la basse cour française.  

"C'est une année de préparation et c'est vraiment triste pour tout le monde. Il faut avoir les reins solides financièrement. Il y a des gars que ça va dégouter. Il y en a qui vont arrêter de faire de l'élevage" craint Franck Bredèche, membre de la société d'aviculture de Bort-Artense.

L'annulation de trop, c'est le sentiment de Michel Delode. Cet éleveur amateur de pigeons plie aussi bagage. Cette fois, pour lui, la passion ne suffit plus.

"Moi ça fait 42 ans que je fais ça mais là, je vais arrêter. Ca m'embête parce que j'adore ça. Mais là ce n'est plus possible".

Une déception d'autant plus grande que ces éleveurs amateurs ne redoutent pas la grippe aviaire. Leurs animaux sont en volière et donc protégés des contacts avec la faune sauvage.

"On est quand même assimilés aux même règles que tous les autres éleveurs donc on subit les choses de la même façon. C'est à dire claustration, interdiction de déplacer les animaux. Et des annulations sur tout le territoire" se désole Bernard Janisson, vice-président de la société d'aviculture de Bort Artense.

Interdits au public, les concours ont malgré tout pu se tenir à huis clos ce vendredi matin. Une consolation, car ces passionnés le savent, avec la grippe aviaire, il n'y aura pas d'autre salon cette année.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information