C’est une nouvelle étape dans le projet d’installation d'un casino à Pompadour, en Corrèze. Ce mercredi 14 août, la mairie a signé le contrat de concession avec un casinotier. Pas de Partouche ou Barrière, c’est le groupe PVG qui a été choisi. Un groupe familial, déjà propriétaire du casino d’Annecy.
C’est sur la place du lavoir, à la place de l'ancienne maison de santé, que le groupe PVG va construire le casino. À l’intérieur, 75 machines à sous, 30 jeux électroniques, deux tables de jeux et un restaurant bistronomique. Un projet à plus de 9 millions d’euros financés par le casinotier, qui veut se fondre dans l’écrin de Pompadour. "On ne va pas du tout faire un bâtiment ultra-moderne et une boîte vitrée. On va plutôt respecter l'architecture locale avec un casino à toit à deux pans en utilisant les matériaux locaux, comme la pierre ou l'ardoise. Et c'est aussi important pour le territoire qu'on utilise des entreprises locales" explique Olivier Pollet-Villard, propriétaire du groupe PVG.
Huit ans de travail
Avec 30 emplois à la clé dès son ouverture, c'est tout le bassin qui devrait profiter de l'attractivité du casino. Pour le maire de la commune, c'est l’aboutissement de huit ans de travail. Le 31 juillet dernier, le conseil municipal a donc parié sur le groupe PVG parmi les six candidats en lice. Parmi eux, quelques gros groupes, mais selon nos sources, ni Barrière, ni Partouche, les deux plus connus du secteur, n'avaient postulé.
"Je crois que Monsieur Pollet Villard a gagné parce qu'il a été plus loin que ses collègues", confie Alain Tisseuil, maire (SE) d'Arnac-Pompadour, signifiant, sous la locution "plus loin", un montant plus important de retombées fiscales pour la commune. Le jackpot est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros et devrait permettre de pallier le désengagement de l'Institut français du cheval sur le haras.
Il a proposé de travailler avec nous à la restauration de notre salle des fêtes. C'était vraiment un plus pour nous.
Alain Tisseuil,maire (SE) d'Arnac-Pompadour
Convaincu du potentiel, le casinotier mise, lui, sur une fréquentation de 70 000 joueurs par an pour un chiffre d'affaires de plus de 6 millions d'euros. "La zone de chalandise normale, c'est 45 minutes de voiture, mais vu le contexte local et l'absence de concurrence, on ira peut-être plus loin", espère Eric Perrin, directeur général casino pour le groupe PVG.
Les joueurs pourraient donc tenter de faire sauter la banque dès l'ouverture du casino prévue le vendredi 13 février 2026. Un jour de chance paraît-il…