Les manifestations spontanées contre la réforme des retraites et le recours à l'article 49.3, débutées le 16 mars se poursuivent. Ce vendredi matin, des lycéens de Brive ont bloqué leur établissement ; à Limoges, des membres du corps enseignant se sont mobilisés devant le rectorat.
"Macron démission", pouvait-on entendre ce vendredi matin devant l'entrée principale du lycée d'Arsonval à Brive.
Lycéens mobilisés
Sans concertation préalable, à partir de 10 heures, les lycéens se sont rassemblés devant leur établissement et en ont bloqué l'accès, avec poubelles et palettes, laissant toutefois un passage pour ceux qui souhaitent entrer et sortir.
Les lycéens de d'Arsonval envisagent de mobiliser à leurs côtés leurs homologues d'autres lycées de Brive. Le mouvement pourrait donc n'en être qu'à son balbutiement.
Ras-le-bol global
À Limoges, des membres de la communauté éducative se sont, eux aussi, mobilisés devant le rectorat ce vendredi matin.
Ils étaient une cinquantaine, et alors que la manifestation était prévue contre la carte scolaire, elle s'est transformée en un mouvement de protestation contre le recours au 49.3, et même plus largement en un ras-le-bol contre le gouvernement. C'est ce que ressent Emilie Lacheny, CPE :
La suite du mouvement ?
Alors qu'à Limoges, jeudi soir déjà plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées devant la préfecture spontanément, le mouvement s'organise.
Les organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu d’autres actions, comme ce rassemblement ce vendredi 17 mars à 14 heures devant la préfecture de Limoges.
L'intersyndicale a également lancé un appel à manifester pour samedi à Limoges, avant la nouvelle journée nationale de grève du jeudi 23 mars.