La mortalité a été entre 30 et 40 % supérieure à la normale en Corrèze sur la période caniculaire du 11 au 26 août. La Nouvelle-Aquitaine compte 120 décès en excès, +9,5 %.
L’été a été chaud, et l’agence Santé Publique France commence à en mesurer les conséquences pour la population. Dans une étude publiée ce mercredi 13 septembre, elle recense le nombre de décès en excès par rapport à la moyenne lors de la 3ᵉ canicule qui a touché le pays cette année, du 11 au 26 août.
120 décès en plus dans la région
Santé Publique France précise que "le calcul de l’excès de mortalité pendant les canicules repose sur les données de mortalité toutes causes confondues issues des bureaux d’état civil".
Au niveau national, le constat est clair : "Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4 %) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés. Les personnes âgées de 75 ans et plus constituent la classe d’âge la plus touchée."
La Nouvelle-Aquitaine fait partie des régions les plus concernées, avec 120 décès en excès (+9,5 %). Dans le détail, la Corrèze affiche une surmortalité relative située entre 30 et 40 %. La Dordogne et la Charente entre 20 et 30 %, la Haute-Vienne entre 10 et 20 %.
D'autres études en cours
Santé Publique France publiera, dans les prochaines semaines, un nouveau bilan des différentes canicules de l’été 2023, comprenant l’estimation finale de l’excès de mortalité, et celle des décès spécifiquement attribuables à la chaleur.
Dans le contexte du réchauffement climatique, l’objectif et de "mettre en place des mesures de gestion et de prévention pour diminuer l’impact de la chaleur sur les populations."