La coopérative corrézienne Cooplim produit désormais 25% de son électricité avec les panneaux photovoltaïques installés sur ses bâtiments. C'est la plus grande centrale solaire en autoconsommation en France.
La coopérative frutière Cooplim, à Saint-Aulaire en Corrèze, produit maintenant une partie son électricité avec des capteurs solaires posés sur les toits de ses bâtiments.
La centrale solaire n'est pas connecté directement au réseau électrique comme cela peut être le cas sur des projets de cette dimension. Toute l'électricité produite sera exploitée localement, pour les besoins de la production de l'entreprise.
Ce projet sur 10 000 m² est équivalent à la consommation de 300 foyers
Carlos Herrera Malatesta - directeur général Apex Energie
572 panneaux ont été installés pour produire 1 572 MWh d'électricité photovoltaïque. Cela représente 1/4 de la consommation annuelle de ce site de stockage.
Les entrepôts frigorifiques, où sont conservés les pommes à l'année, sont de gros consommateurs d'énergie. Avant la mise en place de cette centrale solaire, la facture d'électricité s'élevait à 2 millions d'euros par an.
Le but 1er c'était de faire des économies. On a 500 000 euros d'électricité qui vont être produits par nos soins
Françoise Besse - présidente Cooplim
En investissant (2, 5 millions d'euros) dans une énergie renouvelable, l'entreprise s'assure de maîtriser ses coûts dans un contexte de forte inflation des prix de l'énergie, elle réduit dans le même temps ses émissions de gaz à effets de serre.
Ce nouveau site de production d'électricité solaire s'ajoute aux nombreuses centrales existantes dans la région. La Nouvelle Aquitaine est la 1ere pour ce type d'énergie en France (26% du parc national). Deux départements concentrent une large partie de cette production : la Gironde et les Landes.
Mais tout les projets solaires ne font pas l'unanimité, en particulier ceux installés au sol, qui occupent des terres exploitables par l'agriculture.
Fin 2021, la puissance du parc photovoltaïque français était de 14 GW, dans ses scénarios prospectifs pour lutter contre le changement climatique, l'Ademe (l'agence de l'énergie) estime que cette puissance pourrait être multiplié par 10 d'ici 2050.